Fermeture de la raffinerie de Grandpuits : Délocaliser n’a rien d’écologique !
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Les élu·es du groupe Alternative Écologiste et Sociale dénoncent l’hypocrisie de Total ainsi que l’inaction de l’Etat et la Région sur ce dossier. Il est urgent d’agir pour réellement engager la transition énergétique et donc modifier les modes de production d’énergie. La délocalisation d’activités ne saurait être une première étape, la priorité étant de réduire notre consommation de pétrole, pas de démanteler l’outil industriel ici pour le réimplanter dans des pays qui pratiquent en plus le dumping environnemental, tout cela au bénéfice des actionnaires de Total.

Le cynisme de Total est absolu : utiliser un projet prétendument écologique pour supprimer 150 emplois en Seine-et-Marne. En réalité, il est uniquement question de délocaliser l’activité de la raffinerie. Pourtant, fermer une raffinerie en France ne fait pas diminuer notre consommation d’hydrocarbures. Pire, cela alourdit le bilan carbone de l’énergie consommée en augmentant d’autant nos importations.

L’activité doit être maintenue mais les pouvoirs publics doivent agir pour organiser la transition écologique de notre économie, en baissant radicalement notre dépendance aux hydrocarbures. Pour cela, nous devons penser la société de l’après-pétrole. Et cela veut dire moins de routes et moins de véhicules thermiques, pas moins de salarié·es.

La région Ile-de-France, quant à elle, doit jouer son rôle en terme de formation professionnelle, en accompagnant vers de nouveaux métiers celles et ceux évoluant dans des domaines qui seront forcément amenés à décroitre comme le secteur aérien ou celui des énergies fossiles, et en soutenant les secteurs vecteurs d’emplois non délocalisables comme le secteur de la maintenance, le secteur du transport ferroviaire ou des énergies renouvelables.

Une réflexion au sujet de “Fermeture de la raffinerie de Grandpuits : Délocaliser n’a rien d’écologique !

  1. L heure n est plus aux paroles, monsieur le ministre, mais des d cisions concr tes et salvatrices, qu attendent ensemble et de fa on solidaire les entreprises, les salari s titre direct ou indirect, leurs syndicats et les lus des territoires concern s. (Applaudissements sur les trav es du groupe socialiste.) M. Michel Billout. Madame la pr sidente, monsieur le ministre, mes chers coll gues, en tant que s nateur de la Seine-et-Marne, j aurais pu insister sur la n cessit de conserver, dans la r gion d le-de-France, cet exceptionnel outil industriel qu est la raffinerie de Grandpuits, pour des raisons la fois conomiques, industrielles des synergies ont t cr es, notamment, avec les secteurs de la chimie et de l extraction du p trole seine-et-marnais et environnementales. Toutefois, en tant que vice-pr sident du groupe d tudes de l nergie du S nat, je pr f re mettre l accent sur la n cessit de pr server l ind pendance nerg tique tant de la France que de l Union europ enne.

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