Monsieur le Vice-président,
Cet amendement, nous ne devrions pas avoir à le présenter. Vous savez que dans le rapport, que vous nous présentez, vous nous proposez des subventions pour l’île de loisirs les Ports aux Cerises. Sur ces fiches projets est mentionnée le nom du président de cette base de loisirs qui est Georges Tron. Je ne vais pas tant m’étendre sur ce qui aujourd’hui concerne Monsieur Tron, nous savons qu’il a été reconnu coupable de viols et d’agressions sexuelles en réunion par la Cour d’Assises de Paris et cela dans le cadre de son mandat de maire. Ce qui nous semble nous incroyables c’est de ne pas avoir entendu la Présidente [de Région] qui pourtant dans certains cas, et vous le savez très bien Monsieur Nasrou, est capable de demander, sur des témoignages idéologiques voire partisans, la révocation d’un maire mais qui n’est pas en capacité aujourd’hui de demander, en tant que Présidente de Région qui a compétence sur les bases de loisirs, à Monsieur Tron de pouvoir démissionner.
Le fait est que ce silence réellement est une insulte pour l’ensemble des victimes de violences sexuelles. Il n’est pas possible qu’un élu de la République qui est condamné pour des violences sexuelles et sexistes puisse continuer le cadre de son mandat. On ne comprend pas qu’il n’est toujours pas démissionné et cela nous pose question, parce que je sais ce que vous allez nous répondre “Ah mais non ce n’est pas encore tout à fait décider« . Il n’y a pas besoin de la décision définitive de la Cour de Cassation, car il y a déjà des faits reconnus et qui remettent en cause très clairement l’autorité morale de Monsieur Tron. Et donc nous vous demandons, à travers cet amendement, d’exiger auprès du maire de Draveil sa démission de la base de loisirs Port aux Cerises et d’interpeller le Gouvernement au sujet de sa révocation.